EMPARER (S'), verbe pronom.
Étymol. et Hist. 1. 1323
enparer « défendre, fortifier » (Arch. JJ 62, f
o28 r
ods
Gdf.,
s.v. emparance) − 1549 ds
Gdf.;
2. a) 1470
amparer « prendre, occuper » (
Proc.-verbal, Cabinet de M. de Lachassaigne,
ibid.) − 1636,
Monet;
b) 1514 pronom. « se rendre maître de quelque chose » (
Coutumier General, IV, p. 860,
Coutumes de la Rochelle, ch. 21); fig. av. 1672 « exercer une domination entière sur quelque chose » (
Boileau,
Art poétique, III ds
Littré). Empr. à l'a. prov.
emparar « protéger, défendre » (dep. 1183,
Albigeois ds
Brunel t. 1, 204, 10 au sens de « réclamer, prendre possession »), du lat. *
im-parare (
cf. antérieurement l'a. prov.
antparar, amparar, mil.
xies.
Vie de Ste Foy, éd. E. Hœpffner, 129, du lat. *
ante-parare, v.
FEW t. 7, p. 637b, note 65).